L’association « Face à l’Inceste » (anciennement AIVI) lance une campagne de communication afin d’instaurer la présomption d’absence de consentement dans la loi. En France, l’inceste représente les 3/4 des violences sexuelles sur mineurs et 10% des français. On estime à 6,7 millions le nombre de personnes ayant subi l’inceste (sondage Ipsos du 05/11/2020). Cependant, en 2021, un enfant dénonçant un abus sexuel commis par l’un de ses proches doit encore certifier devant la justice qu’il n’était pas consentant.

« Il s’agit d’arrêter de demander à un enfant, au même titre qu’un adulte, s’il était consentant à ces actes. Arrêter de lui demander s’il était d’accord pour avoir des actes sexuels avec un membre de sa famille. Par ailleurs, cela envoie un message symbolique : les enfants doivent se protéger eux-mêmes, ils ne peuvent pas compter sur la loi. C’est tout bonnement insupportable et ça fait 20 ans qu’on lutte contre cette aberration légale. » – Isabelle Aubry, présidente de Face à l’inceste –

Pour signer la pétition : https://facealinceste.fr/blog/petitions/face-a-l-inceste-changeons-la-loi